Pink Floyd - The Dark Side of the Moon (2023 Remaster)

Disques vinyle Pop Rock

Vinyle de qualité, fabrication en 180g très bon et pochette en carton épais à papier feutré vraiment excellente, sans parler de la célèbre image utilisée qui est devenue depuis une éternelle icône. Quand à la musique, que dire de plus que ce qui a été déjà dit des millions de fois, si peut- être cette petite chose sur l'histoire de leur musique à savoir que si le groupe à l'époque ne révolution pas vraiment le genre du prog en général ni celui de la musique "nouvelle" (d'autre comme King Crimson et Tangerine Dream s'en chargent), c'est parce qu’il cherche surtout à conquérir le marché américain ou jusque là il n'avait pas encore la grande cote, à repasser devant ses concurrents qui commençaient sérieusement à être plus nombreux et musicalement plus étoffés comme Genesis, Yes et autres Jethro Tull, et donc que leur principal intérêt c'était d'être avant tout efficace sur le marché de l'oncle Sam. De fait, c'est par ce prisme de perception qu'il faut comprendre que les expériences antérieures furent quelque peux mises de coté ou en tout cas revue à une utilisation plus saine, d'autant que les sons genre "Ummagumma" dans la partie studio étaient depuis 1969 passé dans le genre "pompeux et rance". Comme en plus ils vont avoir l’intelligence de rester dans leur "limite" musicale, à savoir exploiter les nouveaux instruments venus comme les synthé Moog 3 et autres électroniques contemporaines avec plus de mesure et d'équilibre de manière à combler certaines "lacunes", ils vont très vite comprendre la recette à utiliser, d’où la suite logique avec "Wish you were here" ou là ils atteignent alors et enfin la perfection compositrice, instrumentale et technologique. C'est pour cette raison et l'interprétation que j'ai de leur musique que je place DSOM comme un album plus de transition (très bien réussi par ailleurs) que comme leur chef d’œuvre absolu, si la composition est parfaite, les instrument bien utilisés, certains sons comme l'"orgue amon" et certains décalages sonores que l'on perçois aisément dans le mixage vont passablement finir par vieillir l'album. l'album suivant sera débarrassé de ses "oripeaux" de ses sons quelques peu datés et le mixage sera d'une efficacité autrement plus tranchante. Désolé Mr Alan Parson, ce n'est pas vous que je juge (je ne me permettrais pas, je ne suis pas musicien et encore moins ingénieur de son) mais je remarque le simple fait que l'on était encore en 1973, si le génie était là, l'environnement technologique et sonore autre qu’instrumental était peut- être encore un peu en deçà. Or deux ans plus tard les choses et les sons ont bien évolués. WYWH sonne beaucoup plus frais et incisif, cela s'entend tout de suite dès les premières notes, l'orgue ne sonne plus comme celui de DSOM, il est plus léger, utilisé de façon plus souple et sa sonorité est moins lourde, s'accorde beaucoup mieux avec la guitare de Gilmour. DSOM a apporté une véritable petite révolution en matière de juxtaposition des compos, du mixage instrumental, des sonorité de transition (ambiance sonore), à cela ajouté l'aisance des musiciens à savoir composer de la très bonne musique, des concepts réalistes et intelligents en matière de parole, qui me fait dire que DSOM a droit de cité d'être qualifier de superbe album, mais, car il y a un "mais", il n'est pas l'atteinte absolue, celle - ci sera vraiment atteinte avec WYWH et ceci n'est que mon humble avis, à vous d'écouter et d’apprécier à votre libre oreille et cerveau.

Cadeau

Offert à mon fils pour le détourner du rap :-) Ca à l'air de lui plaire , j'y crois...